Depuis bientôt trois semaines, le responsable politique du RDPC, parti au pouvoir dans l’Océan et ministre camerounais de la Forêt et de la faune, multiplie des sorties sur le terrain, entre rencontre avec les élites du départements et réunion administrative avec pour objet la question du développement socioéconomique. Des sorties qui interrogent sur cet activisme, à l’aube de 2025 année de tous les enjeux politiques, chronique d’une renaissance politique.
C’est bien lui l’homme choisi par PAUL BIYA, président national du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), pour assurer la coordination départementale de la vie du parti dans l’Océan. Par cet acte, dans ce qui est appelé là-bas discipline du parti, Jules Doret NDONGO, est consacré première élite du parti et du département politiquement parlant. Sauf ce pendant que les luttes internes et batailles interminables de leadership, observées, ajouté à ce que certains qualifie ici, de sorte d’inertie, n’ont pas toujours permis à l’homme de faire véritablement asseoir son leadership au sein de cet Océan bouillant, pour en faire un leadership contesté.
Leadership, très contesté, qui aura essuyé plusieurs défaites, dans sa mise en place , à travers le positionnement des hommes de mains aux postes stratégiques, lors des différentes consultations électorales à la fois interne et externe. Cas pratique par exemple à Kribi premier et deuxième, où le patron politique de l’Océan a essuyé plus d’une fois des échecs, face à son camarade du parti le Sénateur Grégoire MBA MBA, qui n’a jamais caché la contestation de ce leadership politique. Et pour les acteurs, cette contestation peut trouver sa justification premièrement, dans ce qui est qualifié de phagocytose politico-administratif élitiste de l’Océan Nord sur le Sud. Mais pas que, la non maitrise du terrain, mais aussi l’absence décriée par certains sur les enjeux socio politique auxquels sont confrontés les populations au quotidien.
Un ensemble de fait, peut-être jugé à tord, qui justifie selon des observateurs, les échecs enregistrés jusqu’ici. Un ensemble de fait qui laisse croire à l’opinion, que l’on semble avoir tiré toutes les conséquences des difficultés passées et actuelles et qui militent désormais, vers une réorientation de la stratégie politique pour tenter d’asseoir cette fois-ci, ce leadership tant sur le plan politique, que social et même économique. Ce qui peut-être pourrait justifier, la très grande activité de la première élite politique du RDPC dans l’Océan ces derniers jours à Kribi. Que ce soit dans la mise en place de l’Ecole Nationale des métiers marins, ou les préparatifs du lancement du grand tour cycliste International Chantal Biya, ou encore le désenclavement des zones rurales, il faut peut-être lire par là, une renaissance politique. Une volonté manifeste d’occuper et d’assumer le leadership confié par la hiérarchie du parti.
Un activisme, qui interroge quand même en considérant les enjeux politiques à venir, dont en prime 2025 et son lots de batailles politiques tant interne qu’externe, à travers le choix des personnes qui vont portées la représentation du parti aux différentes échéances électorales, locales et nationales. Externe avec la venue des nouvelles forces politiques telles le MRC, le PCRN dont les scores aux dernières consultations électorales, ont laissé des fissures au sein du parti au pouvoir malgré le ras de marrée des sièges à pourvoir. derrière l’annonce de l’UDC, complique énormément les choses, pour les prochaines consultations à Kribi. Face donc à tous ces défis l’on semble avoir compris que pour asseoir ce leadership, il faudra se lever très tôt, à travers la maîtrise complète du terrain, qui se matérialise par une omniprésence médiatique, non seulement sur le terrain politique, mais aussi social.
Ce qui passe nécessairement par des réponses aux besoins des populations, qui semblent avoir été laissé sous les carreau. Reste maintenant à attendre les tous prochains jour pour avoir une idée plus claire, sur les justificatifs de cette renaissance, qui tant à vouloir effacer les blessures sociopolitique d’hier.
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