Afrique- booster les performances des sociétés d’eau: Deux jours pour trouver la bonne formule

Afrique- booster les performances des sociétés d'eau: Deux jours pour trouver la bonne formule 1

Afrique- booster les performances des sociétés d’eau: Deux jours pour trouver la bonne formule

En partenariat avec l’Association Africaine de l’Eau (AAE), la CAMWATER organise depuis, hier, 26 janvier 2023, à Yaoundé, un Colloque international sur la gestion des sociétés d’eau. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Directeur général de CAMWATER Blaise MOUSSA

Placé sous le thème, « Viabilité financière des sociétés d’eau en Afrique : maitrise des pertes commerciales et des fraudes sur le réseau d’eau potable », ce colloque entend contribuer à booster la performance financière des sociétés d’eau en Afrique.
À cet effet, Les responsables des sociétés de gestion de l’eau en Afrique, les responsables de l’AAE, les partenaires au développement, les experts des questions d’eau et d’assainissement, les élus locaux, les investisseurs et autres acteurs du secteur tracent les sillons d’un nouveau modèle des sociétés de production et distribution de l’eau potable et des questions liées à l’assainissement.

Dans son allocution de circonstance, le directeur général de camwater est revenu  sur les pertes  d’eaux. « Les conséquences de Cette perte  en eau sont nombreuses et ont à coup sûr des effets pervers non seulement sur la gestion durable de la ressource, mais  également sur la viabilité financière de l’entreprise. Lesdits effets pervers s’amplifient lorsqu’on combine à ces contraintes les aspects Iiés à l’écart entre le coût de production estimé à 870 FCFA et le prix de vente de 324 FCFA du mètre cube d’eau ainsi qu’au recouvrement timide des créances chez les particuliers et les administrations  (…), il faut que chacun au-delà des infrastructures physiques soit un grand consommateur, bon partenaire dans le système de l’assainissement en eau potable  soit solidaire et équitable, l’eau est d’abord une denrée  à consommation humaine  raison pour laquelle les hommes  doivent  être  de bonne foi »a til déclaré.

 Il s’agit donc, de partager les expériences, car c’est un rendez-vous vous du donné et du recevoir.
Une expérience qu’accepter de partager Aimé  Loukou, ingénieur de formation,  directeur de l’assainissement, des grands comptes et des activités industrielles de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire ( SODEC ).
Selon lui, il a fallu implémenter la politique de l’eau pour tous. En subventionnant tous les branchements, passant de 149000 FCFA, à 10000 Fcfa le branchement. « Ça nous a fait bondir le nombre de nos clients et à permis à ce que ceux qui trafiquait avec des fraudeurs, puisse revenir dans le giron officiel.  Donc notre nombre d’abonnés a pris un gros coup et puis s’est accompagné de la hausse de la consommation. Ce qui nous a permis de réduire l’eau non facturée.  Nous sommes à moins de 20% d’eau non facturée. »

les solutions  sont donc connues

On parle de sectorisation. Il faut occupé  les zones pour les maîtriser et   digitaliser  raison pour laquelle, au Cameroun, Camwater s’ en va vers la digitalisation  à la fois pour avoir des centres techniques  pour contrôler les unités  de production, pour contrôler les réseaux qui deviendront intelligents, des compteur intelligent pour une Meilleure facturation mais détecter les fuites pour les réparer  rapidement.

Pour rappel, le colloque international de Yaoundé qui s’ouvre avec le Haut Accord des Pouvoirs Publics Camerounais et intervient quelques semaines seulement après l’élection du Directeur Général de la CAMWATER, au poste de Premier Vice-Président de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) pour l’Afrique Centrale. C’était au cours des 90èmes assises du Conseil Scientifique et Technique (SCT) de l’AAE tenus en novembre 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Abena Jonas
Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : [email protected] // [email protected]