C’est à travers la signature de convention d’accord cadre entre le centre africain d’études olympiques (CAEO) et le ministère de l’enseignement supérieur du Cameroun que le sort a été scellé, le 28 décembre 2017 à Yaoundé.
Dans le monde, il existe 40 centres d’études olympiques, dont un en Afrique du Sud. Le Cameroun est donc à présent le second pays africain à posséder un Centre. « Nous avons préparé les textes. Nous voilà encore une fois de plus au Cameroun pour réaliser et mettre en application ce projet » a déclaré le Docteur Rhida Layouni, président des associations académiques nationales olympiques d’Afrique (Aanoa). En effet, en concurrence avec le Mali, le Cameroun a réussi son test d’aptitude à abriter le centre africain d’études olympiques. La visite d’inspection effectuée, du 19 au 22 janvier 2017, par une délégation du bureau exécutif de Aanoa, en séjour à Yaoundé s’est avérée favorable pour le pays de Samuel Eto’o. Environ onze mois après, le mois de Mars de l’année 2018, est désigné pour la cérémonie d’inauguration du Centre africain d’études olympiques (Caeo) à Yaoundé.
Pour ce faire, les derniers détails sont réglés. Un accord cadre a été signé entre le Ministère de l’enseignement supérieur et l’Association des académies nationales olympiques (Anoa). c’était en présence du colonel Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif (Cnos) du Cameroun et du Professeur Tabi Manga, directeur de l’Académie national olympique du Cameroun. Le Professeur Jacques Fame Ndongo Minesup du cameroun, a donné son quitus « Vous avez le soutien total sans faille et indéfectible du ministère de l’enseignement supérieur dans le cadre de vos activités » indique t-il dans son allocution de circonstance. Il indique par ailleurs, que« l’union que nous scellons aujourd’hui entre nos deux institutions aura un impact décisif et voir irréversible sur l’action olympique universitaire, voir sur la sphère décisive au Cameroun, en Afrique et dans le monde ». En effet, le but du Centre est, grâce à un échange régulier et au travail mené par les universitaires, les entités garantes de la tradition africaine, dans les aspects historique, économique et socio-culturels, d’enrichir la connaissance olympique au niveau africaine et mondial, partager les nouvelles analyses sur les sujets liés au Mouvement olympique.
Le Centre africain d’études olympiques se donne donc pour mission de valoriser les acquis et essence olympiques de la culture africaine, préserver la mémoire olympique universelle, promouvoir la constitution des archives et des collections qui se voudront authentiques. Il se veut aussi, de promouvoir la production et la diffusion des informations scientifique et technique en général et les avancées de l’olympisme universel. Le CAEO a aussi pour mission de représenter l’Afrique au sein de la pensée Olympique universelle.
La dernière ligne droite s’est tenu au ministère des relations extérieur pour la cérémonie de signature de l’arrangement d’établissement au Minrex.
