Cameroun- Bain de poussière de Biya à Maroua: J.C. Mbwentchou, victime de ses bourreaux

Cameroun- Bain de poussière de Biya à Maroua: J.C. Mbwentchou, victime de ses bourreaux 1

les détracteurs de Jean Claude Mbwentchou,  ministre de l’habitat et du développement urbain, n’hésitent pas à le placer sur la place public. Il est accusé d’être le commanditaire de la bouffé de poussière du président Biya au court de son passage  dans la ville de Maroua à l’Extrême-Nord.

Le parcourt jusqu’ici sans fautes graves de Jean Claude Mbwentchou l’a maintenu au poste de ministre de l’habitat et du développement urbain depuis 2011. Cette prestation de celui qui fait partie des rares ministres de la république, méritant sa place au regard de son CV et de son dossier professionnel, fait des jaloux. Des peaux de banane jetées sur son chemin auront toujours été bravé. Cette fois, ses bourreaux n’hésitent pas sur les moyens, au point de vouloir s’attaquer à la santé du chef de l’Etat camerounais Paul Biya.

En effet, le président Paul Biya, au cours de sa descente dans la ville de Maroua en vue du lancement de sa campagne présidentielle, le 29 septembre dernier a été victime d’une copieuse bouffée de poussière. Et pourtant, ce passage à Maroua n’était pas une improvisation. Elle devait donc être préparée longtemps à l’avance. Le calendrier électoral arrêté au sein du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, annonçait de ce fait, le président Biya à deux endroits stratégiques. Soit,  à Kribi, pour inaugurer le Port en eau profonde de Kribi, ou encore dans la région de l’Extrême-Nord du pays.  C’est finalement à Maroua que le président Biya va séjourner, ce fameux jour.

Pour mettre les travaux en mode urgence, une somme de 03 milliards de francs cfa a été ordonnée. Il fallait entre autre, concentré les énergies sur le pavoisement de la ville pour éviter au président  et à sa délégation, de tremper dans la poussière de Maroua. Egalement, il fallait redonner vie aux différents chantiers et infrastructures.

Cependant, malgré ce déblocage, les travaux qui avançaient toujours à pas de tortue, annonçait un parfum moins reluisant. Quelque chose ne tournait pas rond. Et Jean Claude Mbwentchou l’avait ressenti. Car ce dernier et l’échec ne font pas bon ménage. Il décide de ce fait, de prendre le taureau par les cornes. Celui-ci pour voir les choses avancés, n’hésite pas à faire des menaces à l’endroit des patrons adjudicataires des marchés en rapport avec la visite du chef de l’Etat. Les entreprises Ets Sadjo, Cadek et bien d’autres peuvent en témoigner. Ils sont passés au crible des critiques sans embage du Minhdu. Le patron du développement urbain a multiplié les descentes dans la ville de Maroua. La dernière en date est du 17 septembre dernier, où il a fait près de trois jours, ceci dans le cadre de la visite des chantiers de voirie.

Ceci était sans compté sur le manque d’engouement de certaines autorités locales, qui selon quelques sources, liées, à leurs engagements dans l’opposition. Les entreprises adjudicataires des marchés, observaient donc à des moments l’arrêt des travaux. Car, elles ne disposaient pas des capacités financiaires suffisantes pour financer elles-mêmes les travaux et attendant les décomptes de l’Etat.

Après quelques recherches, une source bien introduite, explique que le retard observé dans le décaissement des finances serait parti de la présidence de la république. Retard aggravé par les tergiversations du ministère en charge des marchés publics, qui hésite entre la passation de gré à gré des marchés et la méthode réglementaire. La source laisse entendre que c’est le 03 juillet 2018, que le ministère avait opté pour la passation de gré à gré des marchés. Et pourtant, c’est depuis le mois de mai que le ministre  Mbwentchou avait commencé à exercer une pression sans complaisante sur les autorités locales.

pAr aileurs, le délégué du gouvernement  et les maires ayant reçu, chacun, une bagatelle somme de 30 millions de francs cfa pour redonner vie à leurs communes, n’en ont rien fait. La preuve en est qu’après le départ du chef de l’Etat, les nouvelles du côté de Maroua font état de ce que tous les travaux sont aux arrêts. Les patrons d’entreprise disent n’avoir toujours pas perçu de financement.

Cependant, malgré toutes ces tracasseries de sabotage, le passage du président Biya à Maroua dans la ville de Maroua dans l’Extrème-Nord s’est soldé par une victoire dans l’Extrème-Nord au surfrage du 07 octbre 2018. PAul Biya rentre de Maroua sans bobo et avec une gibécière rempli de 92% de voix valablement exprimées dans cette région.

 

Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : abenafoudajonasherve@gmail.com // jabenajonas@yahoo.fr