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Cameroun- CAMVERT, communauté riveraine, cahier de charge, NOUHOU BELLO met la balle au centre

Le préfet de l’Océan vient de présider un important atelier de deux jours d’évaluation du cahier de charge, un an après son adoption entre l’agro-industrie CAMVERT et les communautés riveraines. Des échanges francs sans langue de bois ont produit, la relecture du cahier de charge pour un partenariat gagnant gagnant.

Jamais projet n’a autant fait beaucoup d’ancres et de salives comme celui l’agro-industrie CAMVERT, qui se partage 60 mile hectares de forêts entre les arrondissements de Campo et Niété. Entre les rapports des organisations non gouvernementales au sujet des inquiétudes, sur la menace de l’écosystème, lié à la grandeur du projet et les revendications des populations riveraines, en désaccord entre elles, sur la méthode unanime à adopter, pour préserver ce projet rempli d’espoir pour le développement local pour certains, et la nécessité de ne rien laisser facilement.

Un flou d’atermoiement, qui n’a ce pendant empêché le projet de faire son bonhomme de chemin un an après la signature du cahier de charge avec les communautés riveraines, et dont le compteur marque un bilan salué par certains et décrié par d’autres. En effet A ce jour l’entreprise agro-industriel a rempli une part importante de ses responsabilités vis à vis de ces communautés. Entre la création d’emploi, le reprofilage des routes, le soutien multiforme aux communautés pour faire face aux divers crises sociaux, dont la pandémie à corona virus, bref un ensemble d’activités, qui selon certains témoignent de la bonne foi de l’agro-industrie pour mener à bien son projet dans le strict respect des exigences socio-légales et environnementale.

Mais ce bilan ne semble pas faire l’affaire de tous, plusieurs communauté riveraines disent se sentir pas du tout concernées, car pour elles, la démarche de signature du cahier de charge et de sa mise en œuvre reste problématique entre autre. C’est le cas notamment de la communauté AKA’A et de nombreux chef de troisième degré et des peuples autochtones Bagyelis, dont la mise en application du cahier de charge, n’a pas toujours pris en compte. C’est donc pour mettre tout ce monde au même niveau d’information, que l’atelier d’évaluation du cahier de charge arrive à point nommé. Une innovation dans le cadre des grands projets structurants, dont abrite le département de l’Océan. Une innovation qui ne va pas passer inaperçue auprès de l’autorité préfectorale, qui ne va pas manquer de saluer l’initiative.

« Je voudrais saluer, cette initiative qui est une innovation dans le cadre des projets structurants qu’abrite notre département » d2clare NOUHOU BELLO, préfet de l’Océan, avant d’ajouter  » vous me donnez d’ailleurs l’occasion de dire que c’est ce genre de cadre que nous souhaitons avoir entre différentes parties prenantes, dans le cadre de la résolution des crises sociaux, et je voudrais inviter toutes les autres entreprises à suivre cet exemple de CAMVERT allant dans ce sens » Les travaux de Kribi qui regroupe spécifiquement les communautés MVAE-MABI, le groupement IYASSA, les communes de Campo et de Niété  et les communautés bagyélis, se sont donnés pour objectif entre autre, de présenter chacune des réalisations obtenues dans la cahier de charge, de présenter le rapport du collectif des organisation de la société civile sur l mise en œuvre du cahier de charge  2020 et communiquer le plan de travail annuel 2021 convenu avec les services  compétents dans le cadre de la mise en œuvre u plan de gestion environnemental et sociale etc.

Après de long débat houleux, les différentes parties repartent satisfaite de l’apport des uns et des autres, reste donc à attendre voir chacun jouer sa partition.

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