Cameroun- Comment améliorer ses performances professionnelles : Samuel Ervé Mandeng crève l’abcès
Invité à une causerie organisée par l’association des femmes du Minpostel dénommée TUTELLE, le 13 avril dernier, Samuel Ervé MANDENG plonge au cœur des émotions pour remettre les pendules à zéro afin d’améliorer les performances enregistrées au sein des administrations camerounaises.
C’est sous le thème, « Blessures émotionnelles et impacts professionnels » que la 5ème édition de la causerie éducative initié par l’association des femmes du Minpostel dénommée TUTELLE s’est tenue. « Comme vous le voyez bien, nous sommes au Ministère des postes et cette conférence s’adresse aux fonctionnaires et aux personnes de l’administration camerounaise du Ministère des postes ayant déjà réunis un certain nombre de personne ici. », précise la guest star.
En effet, les femmes de plusieurs autres administrations publiques et privées camerounaises ont rallié le bateau de la TUTELLE afin cette fois de guérir les blessures émotionnelles pour un bon rendement en milieu professionnel et social. Pour Marie Noël Lydie EYAMO, Présidente de la Fédération Camerounaise de Baseball et Softball et présidente de la sous-section OFRDPC Mezesse I Dja-et-Lobo I, « C’est la première fois que j’assiste à ce forum. D’après ce que j’ai saisi aujourd’hui, cette causerie a sa place. Parce que nous subissons beaucoup d’émotions, beaucoup de pression dans nos lieux de service. Là où nous travaillons. » De ce fait, pour agrémenter cette causerie devenue une tradition, Samuel Ervé MANDENG surfe sur des sous thèmes. Notamment, comment reconstruire son identité et sa personnalité ? Comment identifier ses blessures émotionnelles et ses traumatismes ? Ou encore comment découvrir son leadership personnel. Autant de chose ayant participé à satisfaire toute celles ayant effectuées le déplacement. « Si je suis venue ici aujourd’hui, c’est parce que je suis une femme. Et ce que j’ai subi dans le sport, ce que je subie dans la politique aujourd’hui. Donc il faut vraiment s’affirmer. Il faut montrer qu’on peut. Il ne faut pas écouter ce que les autres disent de vous. Il faut avoir une vision positive dans tout ce que nous faisons. Nous avons beaucoup appris. Je pense que, ce genre d’initiatives doit être à l’ordre du jour. Parce que l’être humain à besoin de beaucoup de formation dans ce sens là. Nous subissons beaucoup de frustrations, beaucoup de jalousie là où nous travaillons. Je crois que cette causerie est la bienvenue. » ajoutait Marie Noël Lydie EYAMO.
Cette causerie éducative arrive donc à point nommé à l’heure où le monde entier et le Cameroun en particulier s’apprête à célébrer la journée internationale du travail. Il est donc question de développer, de réfléchir sur comment améliorer le rendement. Samuel Ervé MANDENG propose ainsi une nouvelle approche «On cherche la performance dans notre pays. Certes on ne doute pas de nos institutions qui ont formées des personnalités et dont on connait chevronnées. Mais il y a un pant qui est quant-même pas suffisamment étoffé ou suffisamment touché. Ce sont les émotions. Et on regarde, il y a un problème de rendement professionnel qui se fait. Le président de la république sensibilise à ce niveau, les ministres le disent. Tout le monde le voit dans les administration et un peu de partout. Mais qu’est ce qui ne marche pas ? Il est donc question d’aller aussi chercher au niveau des blessures émotionnelles. Les femmes vivent les problèmes dans leur famille. À cause des conjoints pour celles qui en ont et parfois à cause des relations pour celles qui ont eu des relations. Et toutes ont des problèmes à un certain niveau. Parfois, elles n’arrivent pas à être le plus souvent positive par rapport à cette situation. Elles ramènent donc ces difficultés au travail. On sait donc que quelque soit le niveau, la volonté que vous avez, vous serez toujours bloquer par le niveau émotionnel ou le caractère que vous avez. La causerie est avant tout sensée interpeller ces femmes par rapport aux blessures émotionnelles qu’elles vivent aujourd’hui seraient dues à un parcourt de l’enfance à l’âge adulte. Et cela peut avoir de l’effet sur les choix de vie. L’objectif est de sensibiliser qu’il y a des choses qui sont faites, des choses qui avaient été faites. Il faut questionner les résultats que nous faisons. S’il n’y a pas satisfaction, il est important d’explorer au niveau émotionnel »
