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Cameroun- Gestion intégrée du Bassin de la Sanaga : Vers la mise en place et l’opérationnalisation d’un organisme

Cameroun- Gestion intégrée du Bassin de la Sanaga : Vers la mise en place et l’opérationnalisation d’un organisme

Dans le cadre de la coopération entre le Cameroun et la Banque Mondiale, un atelier tenu, le 03 octobre dernier, à Yaoundé, a permis la restitution et la vulgarisation des livrables des composantes 1, 3, 5 et 6 du projet d’assistance technique pour le développement de l’hydroélectricité sur la Sanaga.

Avec un potentiel estimé à plus de 20 000 MW en capacité d’équipement, le Cameroun possède le troisième plus grand potentiel hydroélectrique en Afrique Sub-saharienne. Le bassin de la Sanaga représente à lui tout seul, plus de la moitié de ce potentiel. De quoi aiguisé les appétits de développement économique, social et environnemental. D’où l’urgence et la nécessité d’assurer une exploitation rationnelle et durable de cette richesse hydraulique. Raison pour laquelle, ce projet d’Assistance Technique ayant pour objectif de maximiser l’exploitation de cette ressource naturelle, dans le respect des normes de durabilité et de préservation de l’écosystème de la Sanaga, arrive à point nommé. D’après le coordonnateur du projet, «…Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a quelques jours, au Nord du Nigéria, un barrage a cédé. Il y a eu beaucoup d’inondations à Midougouri et les villes se situant le long de la Sanaga, notamment la ville d’Edéa. Nous ne pouvons pas prendre le risque de faire en sorte Que les centrales soient mal équipées aujourd’hui raison pour laquelle il faut maîtriser l’hydrologie… C’est donc à partir de ces études menées que vous pouvez projeter quel sera le comportement de l’hydrologie de notre bassin et c’est en fonction de ces connaissances qu’on peut équiper des centrales soit pour optimiser la production, soit pour prévenir en cas de crève…Il y a également que dans la production, en général quand l’eau vient augmenter, c’est l’Etat qui cadre ce que nous appelons risque hydrologique. Donc, nous avons mis en place une étude sur le mécanisme de minimisation de risque hydrologique.»

Cet atelier présidé pour la circonstance par le secrétaire général du ministère camerounais de l’Eau et de l’Énergie a permis de dissiper quelques zones d’ombre afin d’aider les décideurs à bâtir un avenir énergétique plus durable, plus résilient et plus inclusif.

Il était donc question au cours de cet atelier de rendre les copies relatives à l’évaluation environnementale et sociale stratégique pour le développement de l’hydroélectricité sur le fleuve Sanaga ; les études relatives à l’hydrologie et aux changements climatiques au Cameroun avec focus sur le bassin de la Sanaga, ainsi que celles portant sur les mécanismes durables d’atténuation du risque hydrologique.

Il fallait donc compter sur la pugnacité, la sagacité et l’efficacité des experts et consultants pour présenter les résultats desdites études ainsi que la feuille de route pour la mise en place et l’opérationnalisation d’un organisme. Ceci, compte tenu des enjeux susceptibles d’affecter les ouvrages dans le futur à cause des changements climatiques et ses conséquences.

 

 

Abena Jonas

Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : [email protected] // [email protected]

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