A quelques jours seulement de la convocation du corps électoral, tel que le prévoit la constitution et le code électoral sauf changement de dernier minute, sur le terrain, l’enjeu a déjà pris le pas sur le jeu. Dans différentes formations politiques, les déclarations de candidatures fusent d’un peu partout, laissant cours, aux trafics de tout genre, pour les candidats déclarés. Pour le cas d’espèce, l’arrondissement du Mfoundi II est sur les feux des projecteurs.
Dans l’arrondissement de Yaoundé II, la formation des clans et les influences des lobbies, n’hésitent pas à mettre les moyens en jeux pour décourager toute candidature qui pourrait compromettre les chances d’une élection. Ici, menaces de morts, interdictions de manifestations publiques, refus de validation des listes de candidatures par la hiérarchie du parti à la fois locale et nationale. Dans ce jeu dangereux, même le parti au pouvoir n’échappe pas à la donne. De l’avis des différents acteurs, et observateurs, la commune de Yaoundé 2, témoigne parfaitement de ce cela. Depuis sa déclaration officielle à la députation, l’ancien député Jean Marie NGAH KOUMDA, qui rempile, vit la dure expérience d’une candidature mâle aimée par la hiérarchie locale du parti dans le Mfoundi II. Celle-ci, n’hésite pas à user de son pouvoir politico administratif, pour réduire au silence, les efforts de celui qui se considère comme un digne fils, du père de la politique du renouveau. sur le terrain, l’on observe une montée en puissance des clans, qui se livrent jusqu’à lors à une guerre froide de coup bas, croque en jambe, le cas de du Candidat déclaré NGAH KOUMDA, affronte l’épreuve des coups du clans du maire Luc Assamba et l’honorable Djengoue, tous militants du parti de Paul Biya.
Toutes les actions du natif de la Lékié, pour toucher la base électorale abandonnée par l’élite dirigeante actuelle, tant sur le plan politique, social, qu’économique, se heurtent à des blocages systématique de ses camarades politiques, qui apprécient mal, la candidature d’un des hommes populaires de Yaoundé II.
Sa dernière sortie, dans une école pour la remise des dons a permis de toucher du doigt, la réalité de cette candidature voulue par la population du Mfoundi II.
Une guerre sans merci, qui oblige ce dernier à jouer, au jeu du chat à la souris pour communier avec sa base, qui se dit prête à franchir tous les obstacles, pour le mettre là où il mérite en tant défenseur des intérêts du peuple. Ce qui lui vaut de sa hiérarchie politique, aux dernières nouvelles, une possibilité de l’écarter du parti de la flamme.
Ce cas parmi tant d’autres, montre à quel point les prochaines élections, devront faire tâche d’huile chez les différents acteurs au risque de mettre à mal, la paix et la stabilité sociale. Une réalité déjà vécue lors des échéances précédentes, notamment en 2013, pour les législatives et 2015, pour le renouvellement des organes de bases du parti au pouvoir.
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