Cameroun – lutte contre la corruption : opération, 100 pairs éducateurs

les jeunesse opposée à la corruption, marche pour exprimer son ras le bol

Le message de lutte contre la corruption est passé au cours d’une conférence de presse donnée par l’Association Camerounaise pour le développement et le réarmement (Acader). Cet échange avec la presse s’est tenu, le 22 novembre 2017 à Yaoundé.

Malgré les efforts fournis par le gouvernement Camerounais, le fléau continu à empoisonner les populations. C’est presque devenu une coutume encrée dans les mentalités de chacun. Pour recevoir un service, que ce soit dans un service public ou même privé, les pots de vins sont devenus monnaie courante. «  Vous ne pouvez pas vous présenter devant un personnel public pour un service sans prévoir l’argent du « Tchoko ». Dans mon cas par exemple, cela fait presque trois mois que je traine ici à la préfecture du Mfoundi pour un service » relate un usager public qui a requiert l’anonymat. Sur toutes les lèvres, la surenchère de la vie est la cause fondamentale de cette situation qui en 1998, classait le pays de Roger Milla au premier banc des pays les plus corrompus au monde.

Pour certains, la corruption est un état d’âme. Il est de ce fait presque impossible de lutte contre ce fléau comme on lutte contre les maladies endémiques. A cet effet, plusieurs tentatives d’éradication ont sombré dans l’échec. KO corruption, un projet de plus, prend le relai. Ce programme de sensibilisation, d’éducation, de formation et d’implication des jeunes dans la lutte contre la corruption au Cameroun ; est mis sur pied par l’Association camerounaise pour le développement et le réarmement (Acader). Au cours d’une conférence de presse présidée par Marien Ngosso, président de l’Acader, les contours et les objectifs de ce programme ont été déroulés. En effet, le projet, étendu sur plusieurs phases, entame son premier arrêt majeur entre le 05 et le 08 décembre 2017. Il est question, d’effectuer un séminaire de formation de 100 pairs éducateurs Anti-corruption.

Cette initiative peut être le début d’une solution au problème de corruption au Cameroun.

Par Jonas Abena

Abena Jonas
Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : [email protected] // [email protected]