ActualitéMis en avantSociété

Cameroun-Positionnement de la femme dans le leadership syndical au Cameroun, le défis de l’OIT à Kribi

Les femmes syndicalistes de divers secteurs sont en atelier dans la ville de Kribi, à l’effet de renforcer leurs capacités visant à améliorer leurs positionnement dans le leadership syndical de leurs différentes entreprises.

Elles sont plus d’une vingtaine, des secteurs agricoles, communication, post et télécommunication, banque etc, réunies depuis ce matin dans la cité balnéaire de Kribi sous l’égide de l’organisation Internationale du Travail (OIT), à l’effet de renforcer leurs capacités dans le leadership syndical, l’égalité de sexe sur le lieu de travail, à la négociation et au dialogue social.

Pour la représentante de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) Marinna NYAMEKYE, il est principalement question de soutenir les initiatives visant à autonomiser les travailleuses à travers le renforcement de leur leadership et ainsi promouvoir leur participation active dans les syndicats, ainsi que dans les processus de dialogue social aux niveaux de l’entreprise, du secteur et de la nation.

« Spécifiquement il est question de former une masse critique de femmes au militantisme syndical, établir des coordinations locales communale, départementale et surtout renforcer la participation des femmes dans les comités Hygiène et sécurité, les délégations du personnel et les négociations d’accord d’établissement et de conventions collectives. » Affirme t-elle.

Pour la coordinatrice du Réseau Syndical pour la promotion du Leadership Féminin au Cameroun (RESYPLEF), seul femme à la tête d’une confédération nationale, si le Cameroun compte un peu de 3000 organisations syndicales, il faut ce pendant noter que la participation dans les postes de responsabilité ainsi que leur représentation dans les structures de dialogue social, que ce soit au niveau national, sectoriel ou au sein des entreprises, reste très marginal.

« A titre d’illustration, sur les 12 présidents de confédérations syndicales, une seule est une femme; trois femmes occupent les postes de secrétaire générale sur les 12, vingt femmes sur occupent les fonctions de présidentes ou Secrétaire Général sur un total de 500 dirigeants dans le pays, pourtant elles sont majoritaires » affirme t-elle.

Kribi est donc la rampe de lancement, d’une formation qui va s’étendre vers d’autres villes stratégiques, à savoir Douala et Yaoundé. Pour l’OIT, les résultats attendus visent la formation de 60 femmes militantes sur le leadership, l’accroissement de la représentation féminine dans le CHS. Les travaux de Kribi vont s’étendre sur deux jours.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page