Cameroun- Moto-taxis: le Préfet de l’océan siffle la fin du désordre dans le transport urbain.

Depuis le 10 Janvier plus aucune moto en règle ne circule dans la cité balnéaire de Kribi. Une situation qui nait des incidents du 25 Décembre dernier où le préfet de l’Océan avait reçu un projectile des manifestants moto-taximen.
C’est une autre facette de l’autorité administrative du département de l’Océan, que découvre les acteurs du transport interurbain de la ville de Kribi. En effet depuis le matin du 10 Janvier, les rues de la cité balnéaire, ressemblent à un véritable cimetière des usagers de la route à deux roues.
Ici, c’est au bout des doigts que l’on peut compter, les motos en circulation dans les rues la ville. La pluralité des motos, semble avoir laissé place net, à la multiplicité des barrages et postes de contrôles mixtes érigés par l’autorité administrative préfectorale. Rien, mais alors rien, ne filtre sans avoir montré patte blanche.
Pour les éléments de forces de maintient de l’ordre en poste, les instructions sont claires. La circulation est autorisée, pour les motos tamixen en règle. La règle, le préfet Antoine Bisaga, la fixée sur des modalités suivantes: « Chasuble, carte nationale d’identité, carte grise » des mesures édictées par un décret du premier ministre.
La mesure trouve sa genèse dans les évènements malheureux du 25 Décembre dernier. Une situation qui a poussé l’autorité administrative à durcir le ton, pour une tolérance zéro pour les indélicats. Le divorce est donc consommé entre le préfet et les acteurs des mototaxis de la ville. Le parfait amour, qui justifiait la tolérance administrative, a désormais laissé place à l’application pure et simple des exigences gouvernementales.
Dans cette situation, ce sont les citoyens qui payent le lourd tribus. Les déplacements d’un coin à l’autre de la ville sont de plus en plus difficiles, fixés à un coup exorbitant à la tête du client. Ici, les mototaxis en règle sont de plus en plus intransigeants envers les citoyens. La situation est encore plus difficile, car ayant un impact direct sur les activités économiques de la ville.
Pour les stations services, les pertes sont de plus en plus considérables. Certains dans les quartiers craignent, l’augmentation des produits de premières nécessités dus, au coup exorbitant des transports. Dans les hôpitaux plusieurs rendez-vous de patients,ont été manqué par ces derniers, dont en majorité les femmes enceintes. Les établissements scolaires ont enregistré, un nombre important de retards et d’absences. les différentes administrations ont quelque peu été paralysées.
Depuis le matin du 11, la situation semble revenir peu à peu à la normale, le nombre de moto en circulation revu à la hausse, ajouté à quelques taxis qui ont refait surface depuis la mise en application des mesures préfectorales.