FEBASI 2024: Dix jours pour le bonheur du panier de la ménagère

FEBASI 2024: Dix jours pour le bonheur du panier de la ménagère
Le Ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana en procédant à la coupure du ruban symbolique marquant l’ouverture de la 11ème édition du Forum National d’Echanges entre les Bayam Selam et les Autres Acteurs du Secteur Informel (FEBASI), n’a pas manqué d’apprécier le dynamisme et l’engagement que fait montre les bayam selam à apporter leur modeste contribution dans la politique de la lutte contre la vie chère au Cameroun.
Pendant 10 jours, le marché de l’ASBY à Nsam va vibrer au rythme de la lutte contre la vie chère surtout en cette période des fêtes de fin d’année. À travers le Forum National d’Echanges entre les Bayam selam et les autres acteurs du secteur informel, la porte est ouverte au panier de la ménagère pour se ravitailler à moindre coût. C’est ce qu’il faut retenir de la cérémonie d’ouverture de cette 11ème édition soutenue par l’UNFPA et le ministère du Commerce. Pour Noemi DALMONTE , représentante adjointe UNFPA au Cameroun.« L’une de nos stratégies principales est l’accompagnement des organisation à leadership féminin. Parce que ce sont les organisations qui peuvent véritablement porter le développement dans le pays sous plusieurs aspects. Et ASBY est un excellent exemple parce qu’ils sont dans tous les marchées du Cameroun. Ce sont elles qui sont dynamiques. Elles parlent avec les autres femmes et hommes qui vont au marché. Elles peuvent donc passer des messages au sujet de la santé, des questions de vie en général, de la protection de la famille, des enfants. Donc, c’est un vecteur formidable pour le bien être des populations. Ce sont ces types d’associations qui sont à la base de la population camerounaise. Pour nous, elles sont énormément précieuses.»
En effet, Le Forum National d’Echanges entre les Bayam Selam et les Autres Acteurs du Secteur Informel (FEBASI) a pour but de vendre les merveilles des champs et les produits de première nécessité à moindre coût. Séance tenante, la présidente de l’Association des Bayam selam Marie MBALLA BILOA confie que sur le site situé face lycée technique de Nsam, le kilogramme de maquereau revient à 1000 Fcfa et le kilogramme de viande reviendrait à 2000 Fcfa. Un véritable soulagement pour les familles à revenus modestes.
En rappel, la première édition de ladite cérémonie a été officiellement ouverte il y a quelques années par le Ministre du Commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA. Dix ans après il ne cesse de soutenir cette initiative qui rentre dans son cahier de charge. «… La jeune fille qui venait de vous accueillir aujourd’hui vous a accueilli en 2013. A cette époque, elle n’avait que 09 ans. C’est dire que le FEBASI a grandi avec vous. Nous sommes vos enfants excellence. En famille, il ne doit pas y avoir de problèmes. Le père a toujours raison.» relate Marie MBALLA BILOA. Dire que ce n’est donc pas le hasard. Depuis lors, il y a amélioration. «… Quand l’UNFPA était avec nous ici, il n’y’avait pas de Hangar. Nous étions dehors sous la pluie, sous le soleil. Aujourd’hui en attendant le marché moderne, écologique avec crèche, financé à 100% par la BAD, nous avons fait les petits hangars pour se protéger des intempéries…» confie t’elle.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, était présent les autorités administratives, religieuses mais surtout les chefs traditionnels.
Jonas ABENA
Réaction
Luc Magloire MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce, « Ici au Cameroun, nous avons l’abondance»
Le gouvernement est là pour mettre en œuvre un projet de société tel qu’il a été défini par le chef de l’Etat son excellence Paul BIYA. Il s’agit dans le cas d’espèce de rendre les produits accessible aux populations dans les meilleurs conditions possible. C’est cela qu’on appelle la lutte contre la vie chère. Pour ce faire, il faut des acteurs. C’est l’occasion pour moi de dire toute notre appréciation à la présidente Mballa Biloa et à toutes les bayam Selam du Cameroun qui sont capable de nous faire manger tous les jours. Allez faire un tour ailleurs, vous constaterez que les gens ne mangent pas à leur faim, ni même tous les jours. Ici au Cameroun, nous avons l’abondance. N’en déplaise aux contempteurs de tout bord qui passent le temps à critiquer. La critique est normale. Mais après avoir critiquer, il faut agir. D’ailleurs, la critique est aisée, mais l’art est difficile. Nous on constate que ça se passe plutôt bien. On peut manger à des conditions plus ou moins satisfaisantes. Il n’y a pas de paradis sur terre. C’est nous qui devons construire le paradis. On construit le paradis en agissant. Et tous ensemble. Faisons comme les Bayam Selam du Cameroun. Agissons de la même manière et vous verrez nous serrons dans un pays où chacun peut vivre décemment de son travail. Je voudrai profiter pour faire un clin d’œil vis-à-vis de ceux qui travaillent la terre, les cacaoculteurs. Allez leur poser la question s’ils ne sont pas heureux. Ils le sont. Ils sont comblés. Cela signifie qu’en travaillant, on peut vivre décemment. Suivons l’exemple des bayam sélam, des cacaoculteurs, suivons la ligne politique tel qu’elle est tracée par le président de la république.»
Propos recueillis par Jonas ABENA