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Agro-alimentaire : le Cameroun veut se mêler à la valse du commerce international

La rencontre entre la Capef et les opérateurs économiques au sujet de la transformation agro-alimentaire s’est tenue, le 1er mars dernier à Yaoundé.

Il ressort des échanges entre la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forets du Cameroun ( Capef ) et les opérateurs économiques, que malgré le fait que le Cameroun regorge d’énorme potentiel agroalimentaire, et d’atouts, il importe plus qu’il n’exporte. Elissar Mbang Ekoutou, présidente de la section agriculture de la capef ayant conduite la séance, révèle que « on s’est rendu compte que le Cameroun importe beaucoup plus la nourriture, et nous ne transformons pas assez (…) on s’est dit qu’on va se lancer dans la transformation agro-alimentaire ». Pour y arriver, le Cameroun devrait remplir un certain nombre d’exigences. Parmi elles, figurent, le respect de la norme, l’hygiène et la qualité des produits.

D’ailleurs, la vice présidente de la Capef ajoute à cet effet que « nous ne maitrisons pas des normes et certaines critères nécessaire pour commencer à commercialiser nos produits…Il est important de passer à la deuxième phase, celle de labelliser nos produits. L’Etat camerounais affirme son soutien au secteur agro-alimentaire avec l’assurance de l’accompagner vers la transformation du label « made in cameroon »

A travers quelques ateliers, le séminaire d’imprégnation organisé par la Capef a permis de voir dans quelle mesure investir dans le secteur agroalimentaire. Au sortir de cette rencontre, il s’avère que le Cameroun dispose d’un potentiel alimentaire considérable. Il s’agit entre autre des vivres frais (banane, plantain) avec une production d 11000 tonnes par an, relève le centre africain d recherche en banane plantain(Carbap); le miel, le cacao, le café et bien d’autres. Et pourtant, même avec ses richesses, le Cameroun exporte peu l’international. La raison serait liée à l’igorance des règles du commerce international.

Cette année, les investisseurs se sont promis de mettre au moins 10 produits sur le marché local et international comme l’indique Elissar mbang ekoutou, vice président de la Capef « On s’est donné un challenge. Celui de mettre au moins dix produits (…) on veux vendre à l’international nos saveurs du terroir tel par exemple le ndolet en boîte avec l’arachid, le koki ».

Paul Fils Eloundou

Journaliste camerounais et maître en droit privé fondamental à l'Université de Yaoundé 2 SOA.

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Un commentaire

  1. Les cuisines africaines peuvent se développer de plusieurs manières via des produits alimentaires finis ou semi finis et contrôlés par les normes HACCP.
    La Douala’air à Douala est une des rares structures équipées qui a obtenu ISO 9001 fin 2003.
    Pourquoi ne pas proposer un plan d’agrandissement à son PCA et sous traiter la production chez eux?
    Ils sont de plus près de l’aéroport.
    Quant à la fabrication en boîte, elle n’est plus adaptée aux distributeurs occidentaux.
    Aujourd’hui vous répondrez à la demande avec des contenants bio dégradables ou en sous vide négatif.
    C’est possible, même à partir du Cameroun..

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