La question fait l’objet d’un débat au moment où la femme rurale de Kribi premier célèbre la journée internationale de la femme rurale.
S’il y a bien une chose qui inquiète le plus les femmes de la zone rurale dans cette partie du pays, c’est bien le développement socioéconomique observé dans la cité balnéaire de Kribi, à travers la multiplication des grands projets structurants, à l’instar du complexe industrialoportuaire portuaire, et connexe.
Ici la mise en place de ces structures, draine d’énormes problèmes pour les femmes rurales. A ces problèmes on peut citer, la rareté des terres, espaces cultivables, due en grande partie aux expropriations foncières, soit pour cause d’utilité publique, ou Privé. La rareté de la matière première, pour les activités agricoles due au coût de plus en plus élevé sur le marché Local et national.
La dégradation du niveau de vie, ceci dû à l’absence des infrastructures socio de bases. C’est donc pour faire entendre leurs cris de détresse auprès des gouvernants qu’elles se sont joint au reste du monde, pour célébrer la journée à elle dédiée. Pour cet autre célébration dans cet arrondissement, bassin des grands structurants, elles se sont retrouvées sur le site mythique des chutes de la Lobe, classé patrimoine de l’UNESCO.
Sous l’égide du maire de la commune d’arrondissement de Kribi 1er Augustine NDONI KELLER epse Diyo, elles sont venues des quatres coins, exposer leur savoir faire, dans diverses activités. Pour le Maire, la femme rurale mamelle nourricière de la ville doit plus que jamais faire l’attention de la société.