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Cameroun – Insertion socio-économique de la personne vulnérable : Une délégation canadienne visite le Centre de Promotion de la Femme et de la Famille de Yaoundé 6

Cameroun – Insertion socio-économique de la personne vulnérable : Une délégation canadienne visite le Centre de Promotion de la Femme et de la Famille de Yaoundé 6 

En prélude à l’acte 7 des 52 semaines femme et digital devant se tenir, le 28 juillet dernier, Léonore DUARTE et Alende Regine, toutes deux venues du Canada anticipent. En séjour depuis quelques jours, elles ont profité pour faire le tour du propriétaire. Pour cela, en compagnie de Catherine Mutlen BIKAÏ, Présidente de la TUTELLE du MINPOSTEL, elles ont fait escale, le 26 juillet 2023, au Centre de la Promotion de la Femme et de la Famille de l’arrondissement de Yaoundé 6.

Au Cameroun, tout le monde n’a pas la chance d’aller à l’école. Parfois ce sont les moyens qui font problèmes. Ceux qui parviennent à faire les bancs, font parfois face à des obstacles qui se dressent durant leur cursus scolaire. Notamment, des cas de santé, les grossesses précoces, l’urgence de la responsabilité parentale. Pour cette catégorie de personne, le gouvernement camerounais se plie en quatre pour leur donner une seconde chance. Des espaces ont en effet été aménagés. Seulement, le constat est clair. Depuis l’ouverture de ces centres de la Promotion de la Femme et de la Famille ( 116 Centres existant sur tout le territoire camerounais), la demande se fait sans cesse croissante. A cet effet, ces centres se font de plus en plus étroits. Conséquence de cause, ils ne sont plus aptes à accueillir tous les apprenants.

C’est donc, avec enthousiasme et remplie d’espoir, que la directrice de ce Centre accompagnée de la délégué d’arrondissement de la Promotion de la Femme et de la Famille de l’arrondissement de Yaoundé 6, ont accueilli Léonore DUARTE, Conseillère entrepreneuriat CEJFI ( Canada ), Alende Régine, Présidente du Sommet Mondial de l’Entrepreneuriat Femme ( Canada ). Pour la Directrice du Centre de promotion de la Femme et de la Famille de Yaoundé 6 « Nous sommes honorées par cette invitation à visiter le Centre de Promotion de la femme et de la famille de Yaoundé 6. Nous n’avons pas hésité un seul instant quand nous avons reçu la correspondance. Nous tenons à dire merci à nos hôtes que ce soit ceux de la Tutelle ou alors ceux qui sont venus du Canada… Nous avons été honorés et nous espérons que cette visite portera des fruits des fleurs. » Pour Mballa Rosine, délégué d’arrondissement de la promotion de la femme et de la famille de Yaoundé 6 « Nous sommes très honorées par cette visite. Parce que ça montre que ce que nous faisons ici est très important et les couches vulnérables que nous essayons d’aider à travers les centres de promotion de la femme et de la famille se sentent également honorées parce que ça prouve que au-delà de notre pays, il y a des gens qui se soucient des personnes vulnérables dans notre pays. A cet effet, nous disons vraiment merci à la Tutelle et nous disons également merci à la délégation canadienne présente ici aujourd’hui. Peut-être ce partenariat qui est en train de se créer entre le MINPOSTEL et le MINPROFF à travers le Centre de Promotion de la femme et de la famille de Yaoundé 6. »

A leur arrivée, la délégation canadienne a avant tout gouté aux civilités d’accueil mode camerounais. Ensuite, place à la visite guidée du Centre. Pendant la visite, elles sont passées par les ateliers d’esthétique, de coiffure, hôtellerie et restauration, décoration, informatique et bien d’autres. Ces dernières ont-elles même touchée du doigt la réalité sur le terrain. Léonore DUARTE, Conseillère entrepreneuriat CEJFI (Canada), « Je suis vraiment impressionnée et très contente d’être ici et vous n’imaginez pas. On a de préjugés et on pense qu’on est à l’arrière de ce qu’on a au canada et non. Ici, je vois l’innovation. La directrice a adapté toutes les formations selon les besoins de la clientèle, selon les besoins de la population. Et c’est un atout qu’il ne faut pas négliger. Dans les différents ateliers qui se font ici, ils sont s’adapter à l’horaire et aux besoins du pays. On est donc là, pour partager une connaissance et apporter l’expérience du Canada. Mais, nous aussi on apprend tous les jours. » Quant à REGINE ALENDE, Directrice générale du Centre d’Encadrement pour Jeunes Femmes Migrantes au Canada à Montréal, « je viens d’être enthousiasmée de voir ce qui se fait ici au Cameroun. C’est presque la même chose, la même démarche que nous faisons au canada pour accompagner la population marginalisée, la population vulnérable. Et ce qui est en train d’être fait ici c’est un coup de chapeau. Parce que, c’est pour donner une deuxième chance aux filles, aux femmes et aux hommes qui sont marginalisés. En tout cas, je suis impressionnée et je vous félicite à aller de l’avant et peut-être avec l’innovation améliorer de plus en plus ce que vous faites. »

Au terme de la visite du centre animée par des prestations de savoir-faire et appris des apprenants, la délégation s’en va avec une pléthore de cadeaux mais aussi de doléances. « Je préfère m’agresser d’abord aux partenaires parce que ce sont eux qui sont devant nous. Les pouvoirs publics c’est tous les jours. Aux partenaires, je voudrai que notre partenariat puisse produire des fruits. Madame le délégué a parlé tout à l’heure de l’étroitesse des locaux. Nous avons de l’espace. Pourquoi pas une extension R+ pour résoudre le problème d’étroitesse des lieux. » confie la directrice du Centre. « La demande est très forte. Mais, on ne peut pas accueillir tout le monde. Vous avez vu la salle d’esthétique où nous avons 75 personnes et on est obligé de faire des groupes de travail tout simplement pour donner la chance à tout le monde. Donc si au niveau du centre on pourrait avoir des extensions, ça pourrait peut-être aider plus notre population au niveau de Yaoundé 6 » confie Mballa Rosine, délégué d’arrondissement de la promotion de la femme et de la famille de Yaoundé 6.
Des doléances qui semblent avoir touchées le cœur des visiteurs qui promettent un accompagnement éventuel. D’après REGINE ALENDE, Directrice générale du Centre d’Encadrement pour Jeunes Femmes Migrantes au Canada «Peut-être qu’on va pouvoir collaborer avec le ministère de postes et des télécommunications ou d’autres associations des femmes pour que nous puissions amener notre savoir-faire ici au Cameroun. Parce que à l’heure où nous sommes après 25 ans d’existence, il faut donner au suivant c’est dire c’est le transfert de connaissance. Tout ce que nous avons acquis comme expertise nous voulons vous les donner. »

Abena Jonas

Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : [email protected] // [email protected]

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