Cameroun-La sauvegarde du bassin du Congo en débat à Kribi
Les pays du bassin du Congo se concertent au Cameroun

Le ministre camerounais de l’environnement a ouvert hier les travaux de la conférence 2025 du programme intégré pour les forêts du Congo financé par le GEF. Pendant quatre jours les acteurs étatiques et la société civile, réfléchiront sur les mécanismes de protections de la biodiversité dans le bassin du Congo, mais aussi aux mécanismes de financement pour la période 2025-2032. Plusieurs pays de la CEEAC, CEDAO prennent part aux travaux qui se déroulent à Kribi.
La ville de Kribi accueille depuis ce 17 Juin les travaux de la conférence annuelle 2025, du programme intégré pour les forêts du Congo. Une conférence qui regroupe l’ensemble des pays concernés par le bassin du Congo dont le Cameroun, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la RDC, le Tchad, le Congo Brazza, la Cote D’Ivoire, le Sénégal, l’Ouganda, le Kenya, l’Afrique du Sud etc. Pendant quatre jours, les membres de ces différents États vont réfléchir, sur les mécanismes de politiques publiques efficaces, pour la sauvegarde du bassin du Congo, mais aussi le model économique efficace, capable de mobiliser les ressources nécessaire, pour cette lutte pour la sauvegarde de l’environnement.
Les travaux de Kribi ont été ouvert par le ministre camerounais de l’environnement et du développement durable qui s’est félicité des efforts déjà consentis par les différents Etats et les partenaires, dans l’approche intégré des programmes précédents depuis le FEM 6. 7 et 8 qui, selon Helle Pierre, ont marqué des progrès significatif, dans la gestion durable et la gouvernance forestière. En effet lancé lors de la première conférence régionale Sud-Sud sur les programmes intégrés pour les forêts critiques financé par la Global environnement Fund (GEF) et dirigé par le programme des nations unies pour l’environnement, ce programme aura permis entre autre la sauvegarde des paysages forestiers intacts, à l travers une approche transfrontalière qui prône des solutions systémique pour relever les défis environnementaux , mais également une cohérence des politiques, les dialogues tout en mobilisant les financements durable des efforts de conservation dans plusieurs pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest.
en Parlant de financement, à date les programmes intégrés représentent 96.8 millions de dollars d’investissement direct issu du huitième cycle de reconstitution des ressources du FEM (GEF 8), avec un cofinancement de 489.1 millions de dollars. un programme qui vise à soutenir la gestion et la conservation des forêts e renforçant le cadre politique. ce programme qui mobilise également des ressources nationales durable pour la conservation et la restauration des forets, bénéficie aussi de l’apport de plusieurs partenaires à l’instar de la Commission des Forêts de l’Afrique Central (COMIFAC), la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale, (CEEAC), la Communauté Économique de l’Afrique de l’Ouest, (CEDAO).
En rappel le bassin du Congo c’est un peu plus de 200 millions d’Hectares, soit le deuxième plus grand massif forestier tropical humide de la planète, soit 15% des forets tropicales restantes du monde, pour un peu plus de 80 millions. un Bassin confronté à des menaces croissantes liées à la prospections pétrolières, l’agriculture industrielle, l’exploitation forestière etc. le programme intégré s’étend sur deux période à a savoir GEF-7 (2021-2026) et le GEF-8 5 2025-2032)