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Cameroun- Lutte contre les flux financiers illicites : Ce que propose le CRADEC

Un atelier sur le renforcement de la gouvernance budgétaire pour la fourniture des services de base de qualité dans le respect de la préservation de l’environnement s’est tenu le 29 mai dernier, à Yaoundé. C’était en présence de Rose Mbah Acha, ministre délégué à la présidence chargé du contrôle supérieur de l’État ( Consupe).
L’atelier initié par le centre régional africain pour le développement endogène et communautaire (CRADEC) ambitionne d’atteindre les objectifs de développement durables dans lesquels est engagé le gouvernement camerounais. Il est question d’établir avec les acteurs de la société, des stratégies allant dans le sens de la réduction des risques de perte du potentiel des revenus de l’État. Ceci en misant sur la transparence du système de passation des marchés publics et en prévenant les risques des impacts qui affectent l’environnement dans l’exploitation minière.
Concrètement, le CRADEC, par l’entremède de son directeur excécutif Jean Mballa Mballa, propose des solutions pratiques. Il s’agit pour lui, d’engager un dialogue avec le gouvernement, mettre en place une stratégie nationale de lutte contre les prêts financiers publics, mettre sur pied une politique spécifique aux flux financiers. Pour ce qui est de l’argent perdu, «Nous voulons engager le système judiciaire camerounais pour que les personnes qui sont identifiées comme des criminels économiquement parlant soient réprimées.» Ce qui est bien perçu par ce gouvernement. « Nous travaillons avec les sociétés civiles qui œuvrent dans la même direction que le contrôle supérieur de l’État qu’on appelé la plateforme de cooperation… La volonté politique du gouvernement est de reprendre ces maux pour promouvoir des bonnes choses.» confie Rose Mbah Acha, Mindel. à la présidence de la république chargé du Consupe.
A titre de rappel, selon certaines enquêtes, les flux financiers illicites représentent 50 milliards de dollars /an. De plus, le Cameroun aurait perdu ces 50 dernières années, près de 1000 milliards de dollars. « les derniers rapports du global Financial integrating en rapport avec l’union africaine montrent que le Cameroun a perdu entre 2000 et 2015 près de 6% de son PIB. Ce qui constitue des sommes énormes qui peuvent nous aider. » confie Jean Mballa Mballa.

Abena Jonas

Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : [email protected] // [email protected]

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