Cameroun – Prise en charge des fractures : Les journalistes de l’AJC-Prosanté outillés

Ils ont pris part au séminaire d’information, d’éducation et communication sur la prise en charge des fractures au Cameroun , organisé par l’association camerounaise pour l’ostéosynthése et AO Alliance en collaboration avec l’association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun ,ce samedi 29 février 2020 à Yaoundé .
« La formation s’inscrit en droite ligne avec les activités de notre association. Et les objectifs de notre association sont principalement d’améliorer la prise en charge des fractures dans notre pays par le biais de l’éducation. Et cette éducation doit être faites pour tout les acteurs de la chaîne, qui vont être les médecins , les chirurgiens, les infirmiers du bloc opératoire, les patients et communicateurs sociaux que vous êtes, parce que dans ce combat là, la guerre de la communication, elle se gagne avec vous . Et nous souhaitons que une fois que vous avez la bonne information, vous puissiez la répercuter à nos populations pour qu’elle puisse prendre la bonne décision au moment où la situation se pose » a déclaré Dr Florent Anicet Lekina président de l’association camerounaise pour l’ostéosynthése , pour décliner les motivations de cette importante activité de formation des hommes et femmes de médias.
Une dizaine d’experts de haut volts , membres de l’association camerounaise pour l’ostéosynthése ont entretenu les journalistes sur la prise en charge des fractures au Cameroun , et les enjeux sanitaires que posent ce fléau . Ceci à travers une série d’échange sur certaines thématiques comme : À quoi servent les os et qu’est-ce qu’une fracture ? Quels sont les principaux types de fractures ? Quelles sont les causes principales des fractures au Cameroun et bien d’autres sujets dignes d’intérêt . Dans un climat de convivialité, et d’interactivité les journalistes ont échangé avec les experts sur toute les questions relatives à la prise en charge des fractures au Cameroun sans tabous . D’ailleurs le recours aux tradipraticiens en cas de fracture pour massage et le plateau technique ont retenu l’attention des hommes de médias. Dans son exposé , le Dr Florent Lekina a montré la ligne de démarquement entre la médecine conventionnelle et celle traditionnelle en matière de traitement des fractures au Cameroun. Selon ce dernier : « Ce qu’il faut retenir c’est que la médecine moderne est précise et codifiée , c’est-à-dire qu’elle permet à ce que tout le monde parle le même langage. Par contre , celle traditionnelle est empirique et n’engage que ceux qui la pratique. La seule chose que les études scientifiques ont démontré c’est que la médecine traditionnelle est exclusivement pourvoyeuse de complications. » Une leçon que les journalistes ont retenu. Parlant de plateau technique, le Dr Handy a rassuré les participants sur sa capacité du plateau technique des hôpitaux camerounais à prendre en charge les patients victimes de fractures . Pour lui les plateaux techniques des formations sanitaires de Yaoundé et Douala sont équipés à 80% .
À côté de ces échanges, les journalistes ont eu droit aux ateliers pratiques sur les interventions chirurgicales en cas de fracture d’un membre. Une phase qui a permis aux experts de présenter les instruments et le matériel utilisés dans les blocs opératoires. L’honneur a été donné au président de l’AJC- Prosanté Joseph Mbeng Boum de conclure ce séminaire. Dans sa prise de parole de circonstance , il a remercié Ao Alliance et l’association camerounaise pour l’ostéosynthèse pour cette remarquable collaboration avec l’Ajc- prosanté . Celle là qui a permis d’outiller les journalistes sur la prise en charge de cette épidémie dite « silencieuse » , qu’est la fracture au Cameroun . C’est sans doute pour lui une contribution qui va permettre de booster les communications des membres de l’Ajc -Prosanté sur ce problème de santé au Cameroun et améliorer sa prise en charge. La remise des attestations a refermé ce banquet d’échanges scientifiques .