Cameroun-Salon avicole international: LA 5e édition ouvre ses portes
Cameroun-Salon avicole international: LA 5e édition ouvre ses portes
Différents acteurs de ce secteur du Cameroun et du reste du monde ont pris rendez-vous ce 23 avril 2024 et ceci pendant trois jours pour discuter des enjeux de la filière. La cérémonie d’ouverture a été présidée au palais des Congrès de Yaoundé par le ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales, Dr Taiga.
La 5e édition du salon avicole international de Yaoundé ouvre ses portes aux aviculteurs, fournisseurs d’équipements et intrants, transformateurs, experts, de même qu’aux administrations et bien d’autres. Cet évènement organisé par le Minepia en partenariat avec l’Interprofession avicole du Cameroun est l’occasion de faire le point sur la filière avicole au Cameroun, son évolution, ses challenges, mais aussi de présenter des pistes d’améliorations de la production de volaille à travers les ressources humaines, financières et les technologies disponibles.
De nouveaux équipements avicoles tel que le « nid Arion » qui est le nouveau nid semi-automatique a 16 trous pour poules pondeuses sera la principale innovation de cette édition. Le Salon avicole international de Yaoundé est ainsi une occasion unique au Cameroun pour exposer les dernières technologies, les innovations et le savoir-faire aux professionnels de la filière avicole, un évènement majeur jouant un rôle important dans la modernisation des outils de production et dans la mise à niveau de l’aviculture camerounaise.
D’autre part, cette rencontre devrait permettre aux opérateurs camerounais non seulement d’exposer leur savoir-faire, mais aussi de nouer de fructueux contacts avec des partenaires dont ils auraient pu difficilement posséder le contact autrement. De même, ce salon sera aussi l’occasion pour le Cameroun de bénéficier de toutes les communications relatives au développement de l’aviculture. Ceci pourra lui permettre, non seulement d’em tirer un avantage commercial, mais aussi d’affermir son leadership au plan avicole dans la sous-région et en Afrique subsaharienne, avec des retombées prévisibles en termes d’acquisition des parts de marché, de transferts des technologies, de labélisation « made in Cameroon ».
Un tour des stands nous a permis d’apercevoir une cinquantaine de stands des exposants nationaux et étrangers opérant dans le secteur avicole. Pour diverses personnes rencontrées, cet évènement est la bienvenue et au fil des années il connait des innovations qui entrent en droite ligne avec les recommandations des dernières éditions. Pour les exposants étrangers, le Cameroun se positionne à travers ce salon comme un leader incontestable de la sous-région dans le domaine de l’aviculture.
Myriane Djamegne
