Découverte – Hugues pierre Toudjui Tchouassi, un cuisinier aux doigts féeriques

Dans un savant mélange des épices, chef Hugues pierre Toudjui Tchouassi alterne avec dextérité la cuisine camerounaise et asiatique . Après une riche carrière dans l’hôtellerie, il est installé à son propre compte ou il transmet son savoir faire à la jeune génération à Yaoundé.
Comme un messie, Hugues pierre Toudjui Tchouassi est né le 02 décembre 1974 à Douala Camp Mboppi dans la région du Littoral au Cameroun. Ville de résidence de ses parents fonctionnaires et originaire de l’ouest du pays. Son père Gendarme, étant détaché à Buea dans le Sud-ouest, Hugues pierre Toudjui Tchouassi sera appelé à poursuivre ses études au côté de ses grands parents à Kekem à l’ouest du terroir. Il est face à son destin , et doit faire lui-même ses propres repas vu l’âge avancé de ses grands-parents. Son père va être affecté une fois de plus à Douala. En 1990 , Hugues pierre Toudjui Tchouassi va être envoyé à Yaoundé chez une parenté pour passer les épreuves du concours de gendarmerie. Les résultats n’ayant pas porté la fleur des promesses, Yaoundé va demeurer sa ville. D’ailleurs il va s’inscrire au lycée technique de Nkolbisson ,ou il est sorti nanti du brevet professionnel en 1994. Connaissant les difficultés, le jeune prodigue va se lancer dans la vie active , en effectuant tous les petits métiers. Toutefois, le sport occupe une place prépondérante dans ses activités à cette époque. Il joue au football, jusqu’à la première division et le Kong- Fu qui faisait partir de ses préférées. La bourse ne tardera pour lui, vu ses qualités. C’est la Corée qui va être sa nouvelle destination pour suivre sa formation De la il sera séduit par la culture culinaire asiatique ,plus précisément de la Corée. Hugues pierre Toudjui Tchouassi va se lancer à l’école de la gastronomie Coréenne.
L’instant du basculement
une autre passion va naître en lui et les plats coréen l’émoi. De retour au Cameroun, avec son titre de maître en Kong- Fu, Hugues pierre Toudjui Tchouassi va abandonner la voix du sport pour sa nouvelle vocation, la gastronomie. Il va transporter ce qu’il a appris à préparer et qu’il mangeait au quotidien en Corée à savoir les Nems, les Chuchi et bien d’autres , et particulièrement les Nems sa principale recette . De bout en bout , les appétits des consommateurs seront captivés vers ces recettes asiatiques. Sollicité , Hugues pierre Toudjui Tchouassi sera appelé par les chefs et maîtres d’hôtels pour vendre son expertise. Mais la rémunération ne suit pas, il est étrangement exploité par ces professionnels de l’hôtellerie. Déçu , il décide de se mettre sur le feu des projecteurs pour mieux tirer profit de son travail. C’est le bras d’une connaissance, Mme Julie Koupoa directrice des opérations au Mont FEBE hôtel au temps. Elle va lui conseiller de suivre une formation en hôtellerie pour travailler dans les hôtels et bénéficier au maximum de ce qu’il cuisine. C’est au CEFORPA qu’il va suivre sa formation et en ressort avec un brevet de technicien en hôtellerie. Ce qui va lui valoir l’entrée dans le staff des cuisiniers de l’hôtel Hilton en l’an 2000. Après un an , Hugues pierre Toudjui Tchouassi va être appelé à servir à l’hôtel des députés . Moins d’un an il va être porté au restaurant le Cigalon de 2005 à 2007. Sa vie va prendre un tournant décisif dès cette année, il sera recruté à la présidence de la république du Cameroun comme cuisinier. C’est un privilège pour lui de côtoyer les plus grands maîtres du pays et d’ailleurs. Mais malheureusement, insatisfait Hugues pierre Toudjui Tchouassi va abandonner le palais de l’unité pour s’installer à son propre compte sur la balise de « La petite initiative de Tchoua’s ».
Le sommet de son art
Confortablement installé à Essos , quartier célèbre de Yaoundé, chef Hugues pierre Toudjui Tchouassi excelle dans la cuisine
Traditionnel africaine, européenne et asiatique de la production des Nems qu’il livre dans les supermarchés de la ville et fait des extra culinaires dans plusieurs structures du Cameroun et événements. Sa dernière création, les « Piononos » véritable régal , et devient une recette très brisé des consommateurs . Toujours de lui , il y a d’autres recettes qu’il n’a pas voulu dévoiler mais que ces folowers vont découvrir sur sa page « Hugues pierre Toudjui tchouassi ». Son envie de transmettre lui vaut la réputation du papa des jeunes, qui forme gratuitement à la haute cuisine. La relève est assuré avec lui. Il a donc par là les raisons de croire à l’avenir de la culture culinaire africaine et son émergence au concert des nations. Avec d’autres collègues de la même sauce , il mène beaucoup de projet avec l’accompagnement du ministère du tourisme camerounais, dont le plus en vue est la préparation de la CAN 2021 au Cameroun.