Literrature- Spiritualité et valeurs africaines: Joseph Foaleng décortique la vocation de voyant en Afrique

L’auteur Joseph Foaleng, s’essaie dans une aventure littéraire engagé parue, il y a quelques semaines, aux Éditions de Midi. Objectif, réanimer la considération des valeurs ancestrales africaines par les africains.
« Les Voyants africains le cas bamiléké : les Mkam si », l’ouvrage de Joseph Foaleng est un régal dans l’univers de la littérature engagée. Seulement, l’originaire de la région de l’Ouest Cameroun s’inspire de l’importance dénigrer et ignorer du voyant au pays Bamiléké, non pas pour éveiller les consciences politiques, mais encore plus pour inciter la société africaine à un retour à la source.
A travers, les « Les Voyants africains le cas Bamiléké : les Mkam si », le livre , de 08 chapitres établis sur 189 pages; interpelle sur la valeur spirituelle de la tradition ancestrale, sur les préjudices à elle causés par l’occidentalisation de l’Afrique et sur la nécessité impérieuse de la réformer pour l’adapter à l’évolution du temps.
Par ailleurs, à travers « Les Voyants africains le cas Bamiléké : les Mkam si », Joseph Foaleng mène une lutte acharnée contre la totale ignorance qui caractérise le commun des mortels face au mode opératoire des dieux africains titulaires et les ancêtres, épicentre selon lui d’une religion animiste dont les voyants sont les principaux meneurs de jeu. En même temps, dans le même ouvrage, il décrie l’attitude d’un occident rapace qui fait les pieds et les mains pour anéantir voire annihiler l’Africain à travers sa culture afin de le dépouiller de ses biens matériels. Dans un extrait du chapitre 2, titré « l’avènement perturbé des voyants africains », à la page 38, l’auteur Camerounais s’exprime sur la question de dénigrement du « Kam Si’i » ( appellation de voyant en pays Bamiléké ),« Si les occidentaux ont qualifié ce phénomène de barbare, de sauvage, de primitif, de dépassé, de révolu et que sais-je encore, ce n’était rien d’autre qu’une campagne de dénigrement et de sabotage. Chez eux on retrouve bel et bien des médiums. Mais comme leur but est de nous assimiler, il font les pieds et les mains pour que notre culture disparaisse au profit de la leur. »
A titre de rappel, Joseph Foaleng est né le 11 février 1963 dans une famille polygamie de l’Ouest du Cameroun. Titulaire d’une licence en droit privé francophone obtenue en 1988, il est un industriel, promoteur culturel de renom et chercheur en spiritualisme. A son actif, l’auteur est à plusieurs ouvrages. Entre autres, « Les secrets de la réussite d’un milliardaire africain », « les rouages de la civilisation Bandjoun »