Mali : Aliou Diallo s’attaque au défi sécuritaire

Aliou Diallo, le président d’honneur du parti ADP-Maliba, subit la crise malienne depuis plus de dix ans comme tous ses concitoyens et concitoyennes. En bon patriote et homme politique averti, il fait régulièrement des propositions pour aider son pays à retrouver le chemin de la paix et du développement durable. Retour sur ces solutions équilibrées.
Multiplier les alliances avec les grandes puissances
Depuis plus de dix ans, le Mali est confronté à une crise multiforme qui a fait des milliers de morts et détruit des villes dans le centre et le nord du pays. La situation sécuritaire ne semble donc pas s’améliorer.
Régulièrement, Aliou Diallo fait des propositions de sortie de crise. Sur le plan sécuritaire, il a évoqué plusieurs solutions concrètes. En premier lieu, la modernisation de l’armée afin de lui donner une puissance de feu suffisante contre les terroristes. Aussi Aliou Diallo invite-t-il plutôt les autorités de la transition à profiter du retrait des forces françaises pour multiplier les partenariats militaires avec les autres puissances mondiales.
Tisser des partenariats militaires ouest-africains
En particulier les Etats Unis, la Chine, la Russie et la Turquie. L’homme d’affaires est sûr qu’en diversifiant ses relations, Bamako évitera de se mettre sous le joug d’un Etat. Aussi, en jouant de la (saine) concurrence, il pourra obtenir une formation de pointe, un meilleur encadrement et l’équipement en armes de dernière génération. En même temps, les FAMA renforceraient leur service de renseignement, devenu crucial dans les batailles modernes.
Aliou Diallo appelle également les autorités de la Transition à tisser des partenariats stratégiques militaires avec les pays voisins qui ont les mêmes problèmes sécuritaires. Cette collaboration doit renforcer la formation, l’encadrement et l’équipement de l’armée malienne. Parallèlement, il faudra créer une Force Spéciale avec les Etats de la CEDEAO et les Nations Unies pour sécuriser et lutter plus efficacement contre le terrorisme et l’économie criminelle dans la sous-région. Dans ce cadre, Bamako devrait aplanir ses divergences avec les institutions et pays d’Afrique de l’ouest.
Un plan Marshall pour mettre fin aux maux du Mali
Par ailleurs, Aliou Diallo souhaite la signature d’un pacte de stabilité au Mali. Ce contrat social inclura toutes les composantes de la population, y compris les mouvements signataire de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Il permettra au pays de retrouver le chemin de la paix et du développement durables. De son côté, le PDG d’Hydroma travaille sur un ambitieux plan Marshall pour la reconstruction et la refondation du Mali. Ce programme pharaonique s’attellera à moderniser l’armée malienne pour gagner la souveraineté militaire.
Il prévoit aussi de donner au pays sa souveraineté énergétique et alimentaire. Conscient que le terrorisme prospère dans la misère, le chômage et la faim, Aliou Diallo envisage de financer massivement l’entrepreneuriat pour créer des dizaines de milliers d’emplois. Aussi, annonce-t-il la construction des infrastructures de développement socio-économique (ponts, routes, hôpitaux, centrales électriques, universités, etc.). En mettant fin à la pauvreté, le milliardaire malien espère également éliminer les conflits dans son pays. Pour matérialiser ce plan Marshall, il se présente à la présidentielle de 2024, dont il serait favori.