Cameroun – couverture vaccinale : l’Extrême-Nord et le Nord-Ouest plombent le bilan de 2017

La session ordinaire du comité de coordination Inter-Agences s’est tenue, le 29 mars dernier à Yaoundé. Le rapport fait état d’un échec de la couverture vaccinale au courant de l’année 2017. Et pour cause…
La couverture vaccinale en 2017, a atteint environ 86%, soit moins de l’objectif escompté pour cette année ( 90%). L’origine de cet échec serait due à des problèmes de couvertures dans quelques districts dans certaines régions du pays. Notamment, de l’Est, l’Extrême-Nord, et du Nord-Ouest.
Au cours de la session ordinaire du comité de coordination Inter-Agences, tenue, il y a quelques jours à Yaoundé, « Les mesures et les stratégies ont été définies, pour qu’en 2018, nous puissions arriver à faire au moins les 90% qui avait été fixé en 2017 » rassure, le secrétaire général au ministère de la santé publique représentante du ministre de la santé publique André Mama Fouda.
A cet effet, il est question, de travailler notamment dans les districts de santé opérationnels et de sensibiliser plus pour atteindre les objectifs en terme de couverture géographique mais aussi, en terme d’équité géographique.
Les deux documents d’évaluation, entre autre, le rapport d’activité du programme élargi de vaccination de 2017 et des documents relatifs au plan de travail annuel de 2018, ont été validés par l’ensemble des membres du CCIA. Ceux ci regroupent non seulement les ministères partenaires, les partenaires techniques, financiers, qui agissent dans le cadre de vaccination de notamment Gavi, Unicef et la société civile.
Pour atteindre les 90% escomptés pour cette année 2018, des mesures sont prises. Selon le Docteur Ename Ekoman Harmelle, secrétaire permanent du Programme élargie de vaccination au Cameroun «Cette année, on a mis l’emphase sur les activités qui vont améliorer la couverture et l’équité. Et il y a un certain nombre d’activités qui ont été retenus et qui vont être mis en œuvre. Surtout au niveau des populations difficiles d’accès, ou alors les populations qui vivent dans l’insécurité. Normalement, il faut commencer par mettre le vaccin à la disposition des formations sanitaires. Il y aura un important lot d’équipement de la chaine du froid, des réfrigérateurs solaires et tout ce qu’il faut pour transporter les vaccins qui vont être acquis via les financements de Gabi et avec l’appui de l’Unicef. Et ensuite, il y aura vaste mouvement des formations de personnel de santé à la vaccination en pratique. Parce que ce sont les deux éléments essentiels qu’il faut pour pouvoir vacciner les enfants dans la communauté. »