La première conférence semestrielle des gouverneurs de régions pour le compte de l’année 2019 ouverte, le 14 février dernier, a été marquée par l’évaluation du volet sécuritaire sur l’étendue du territoire.
Les gouverneurs des dix régions ont répondu présent à la première conférence semestrielle de l’année 2019 qui leur est dédié. C’est aussi faut t- il le rappeler la première du genre après le scrutin du 07 octobre dernier, qui a vu Paul Biya élu pour un septième mandat à la tête de la magistrature suprême. Un septennat baptisé grandes opportunités. Mais également il intervient dans un contexte particulier, avec les troubles des sécessionnistes dans les régions du Nord- ouest et Sud-ouest, embrasant la région de l’ouest Cameroun. Le phénomène des coupeurs de route dans les régions de l’Adamaoua ,le Nord et l’Extrême- nord et sans doute des incursions de la secte Boko Haram. Les manifestations et les revendications n’y sont pas en demeure. Plaçant au centre des préoccupations la sécurité, c’est d’ailleurs ce qui justifie le thème des travaux de Yaoundé : « autorités administratives et renforcement de la sécurité des personnes et des biens ». Après évaluation de la situation sécuritaire suite aux exposés conjointe du délégué général à la sûreté nationale et celui du secrétaire d’État à la défense chargé de la gendarmerie nationale , il en ressort que la situation est sous contrôle. A propos Paul Atanga Nji ministre de l’administration territoriale qui a manifeste la volonté et les moyens consentis par l’Etat pour faire face toutes menaces ,tout en interpelant la population a tout donner pour maintenir la paix, la stabilité et l’unité déclare : « C’est un moment d’évaluation sécuritaire. Je peux vous dire au vu des rapports présentés par les personnalités que la situation sécuritaire est sous contrôle. Il y a certes des défis à réaliser . » Des défis qui demande le courage, la détermination et la fermeté tel qu’a prescrit le patron du territoire à ses collaborateurs.
Les travaux à huis clos ont permis de prendre le poil de la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire par les gouverneurs des dix régions et le gouvernement. Étant entendu que les échéances électorales pointes à l’horizon. C’est surtout le cas de la région du sud-ouest qui est en proie ses derniers temps aux attaques des terroristes. La dernière qui n’est pas le moindre est l’incendie de l’hôpital de Kumba et l’attaque du cortège du gouverneur de cette région. Ainsi pour Bernard Okalia Bilaï : « Les administrations publiques fonctionnent, les chefs des circonscriptions administratives sont en poste et les forces de sécurité sont là. Et elles font leur travail. » Bien calme , les régions du septentrion font face aux demandes de rançon et prise d’otages des populations. Une situation bien connue des autorités administratives, qui sont d’ailleurs à pied d’œuvre pour y remédier comme l’indique le gouverneur du Nord Jean Abate Edi’i : « Je voudrais rassurer les uns et les autres de ce que la région du Nord vie dans un calme relatif . Et n’est pas insensible à l’ensemble des problèmes de sécurité que vit le pays. A ces menaces plus ou moins asymétriques nous prenons les mesures anticipatives . Et parlant particulièrement de notre zone ou la demande de rançon et l’enlèvement des populations. .. » Pour lui il faut du courage pour résoudre le problème, ce d’autant que la cible est les éleveurs. Ces propriétaires de bétail doivent utiliser les véhicules pour acheminer leurs biens vers les marchés afin d’éviter ces attaques.
Par ailleurs les travaux de deux jours, ont permis au ministre des travaux publics d’entretenir l’assistance sur : « les mesures d’accompagnement des maîtres d’ouvrages et du suivi dans l’entretien routier. » . Et celui de la fonction publique et de la réforme administrative sur l’ « Évaluation du fonctionnement des conseils régionaux de discipline. » . Le ministre de l’administration a profité de l’occasion pour transmettre les félicitations, l’appréciation du président de la république aux gouverneurs de régions pour l’accompagnement qu’ils ont daigné apporter à Elecam à la dernière consultation électorale.
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