La rumeur qui court les rues virtuelles des réseaux sociaux selon laquelle, le programme des examens officiels pour le compte de l’année scolaire 2017-2018 aurait été revue, est fausse.
N’eut était la prompt réaction du ministre des enseignements secondaires, Ernest Massena Ngalé Bibéhé par un communiqué radio-presse N07/18/CRP/MINESEC/CAB du 28 février 2018, les élèves en classe d’examen seraient encore plongés dans la psychose. La rumeur qui affirmait que, les dates des examens officiels ont été rapprochés, a soumis les élèves à une première épreuve d’endurance. votre équipe rédactionnelle s’est rendue auprès de quelques établissements scolaires de la ville de Yaoundé, pour recueillir les avis des élèves.
Ils sont nombreux à avoir succombé à la panique. Au collège Pétou par exemple, malgré le bon suivi des programmes dispensés en cette période de deuxième trimestre, » j’ai pensé que le ciel m’était tombé sur la tête. Une nouvelle comme celle là, c’était pour nous donner des insomnies. surtout je ne suis pas encore prêt » reconnait un élève de 4ème année électricité qui requiert l’anonymat. « surtout qu’on a pas encore achevé tous les programmes. Il faut bien qu’on fasse les travaux dirigés, des examens blancs pour juger notre niveau » réplique un autre élève du même établissement inscrit en classe de 4ème année mécanique. Au lycée de Minkan, certains élèves abordés, disent être prêt à toute éventualité « il est clair que si on avait rapproché les dates des examens, les responsables chargés de constituer les épreuves auraient tenus compte de la périodicité. En ce moment, notre programme scolaire est bien respecté. Donc il n’ y a vraiment pas de quoi s’inquiéter » s’insurge une élève en classe de terminale espagnole au lycée de Minkan.
soulignons que cette autre rumeur, fruit de l’imagination et de la créativité des utilisateurs malins des réseaux sociaux ressemble fortement à une tentative d’insurrection. A ce sujet, au lycée Leclerc de Yaoundé, un module de formation est dispensé pour d’éventuelles tentatives de mobilisations insestieuses. « Heureusement que nous sommes avertis des dégâts peuvent causer les réseaux sociaux. Nous sommes conscient des montages constitués se rapprochant de la réalité n’ont qu’un seul but. Nous corrompre » confie un élève en classe de première A4 allemand.
