Conservation de la biodiversité aquatique et la gestion environnementale : le Cameroun veut davantage intégrer le genre
Conservation de la biodiversité aquatique et la gestion environnementale : le Cameroun veut davantage intégrer le genre

Conservation de la biodiversité aquatique et la gestion environnementale : le Cameroun veut davantage intégrer le genre
Du 25 au 27 février 2025 à Yaoundé, sous l’égide du ministre de l’Elevage, des pêches, et des industries animales (MINEPIA), Dr Taiga, les femmes du réseau des transformatrices et promotrices de poisson en Afrique, réunies autour de leur présidente Beyene Ateba epse Baliaba vont prendre part à un atelier conduit par le représentant de l’AU-IBAR, Philipe Ouedraogo.
C’est dans un contexte marqué par la mise en place de la stratégie de l’économie bleue africaine, approuvée en février 2020 par les Chefs d’Etats et de gouvernements suédois, que se tient ces assises. Ledit projet vise à préserver la biodiversité aquatique dans l’économie bleue africaine.
Pour y arriver, il est nécessaire d’améliorer l’environnement politique, les cadres réglementaires et les capacités institutionnelles des Etats membres de l’Union africaine ainsi que des communautés économiques et régionales afin d’assurer une utilisation et une conservation durables de la biodiversité et des écosystèmes aquatiques.
Le Cameroun abrite ainsi ces travaux en raison des avancées majeures dans ce domaine, « l’importance de cet atelier vise a améliorer l’environnement politique, des cadres règlementaires et des capacités institutionnelles afin d’assurer une gestion durable de la biodiversité et des écosystèmes aquatiques, un domaine dans lequel le Cameroun se distingue déjà. », explique Beyene Ateba epse Baliaba, présidente du Réseau des femmes transformatrices et promotrices de poisson en Afrique.
Selon Philipe Ouedraogo, représentant de l’AU-IBAR, l’un des aspects fondamentaux du projet est la promotion de l’intégration du genre dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement. Cette démarche vise à lever les obstacles spécifiques aux femmes, qui sont souvent touchées de manières disproportionnées, et à renforcer l’inclusion du genre dans la gestion de la biodiversité aquatique et de l’environnement dans les Etats membres de l’Union africaines.
Dans son allocution de circonstance, le MINEPIA n’a pas manqué de se réjouir du fait que le Cameroun ait été choisi pour bénéficier de cet atelier consultatif national, car les écosystèmes aquatiques du Cameroun sont essentiels à la sécurité alimentaire du pays, au développement économique et aux moyens de subsistance des nombreuses communautés qui vivent de ces ressources.
MD