La cérémonie y relative s’est déroulée le 21 juillet 2023 en présence de sa présidente Victorine Fomum, de la représentante d’ONU femmes du conseiller, Karl Enow Ngachu et de la présidente de la Facabad et membre du comité international olympique, Odette Engoulou.
C’est en 2017 que GWES (Global Women’s Emancipation in sport) a vu le jour. Depuis ces 7 années d’existence, l’association qui milite contre les violences faites aux femmes dans le sport a déjà fait sa mue. Sur le terrain, ses membres ont déjà posées des actes concrets, passant par les ateliers de formations, des campagnes de sensibilisation jusqu’à l’assistance diverse aux sportives victimes de violences diverses.
Durant cette cérémonie d’inauguration de leur locaux sis au quartier « carrefour foire, au palais des Congres de Yaoundé), GWES entend à travers ses nouveaux bureaux accueillir et écouter les souffrances des sportives ; former davantage ses membres, mais aussi donner la possibilité aux personnes nécessiteuses d’exceller dans une discipline sportive de leur choix, « nous sommes une association qui valorisons le leadership féminin, les femmes dans le sport, et nous luttons pour toute sorte de violences dont sont victimes les femmes dans le sport. Nous allons vers les sportives victimes de violences afin qu’elles puissent dénoncer les coupables et ainsi libérer la parole. Nous avons remis ce jour des dons à une joueuse victime de viol, surtout qu’elle a écope d’une grossesse au terme de ce viol. Dieu merci le bébé se porte bien. Elle est venue vers nous et nous comptons toujours lui venir en aide. Nous voulons que les gens parlent, nous sommes toujours à leur disposition. », Explique la présidente de Gwes, Victorine Fomum.
Il est désormais question de briser le silence en milieu sportif face aux violences dont font face les sportives. Pour marquer son combat, GWES est entouré des experts dans divers domaines pour dire non et brandir un carton rouge au viol et a toutes formes de violences faites aux femmes, « Il faut savoir qu’il y a beaucoup de femmes qui sont violentées aujourd’hui. Nous sommes-la pour les aider, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’accompagner ce projet, cette association. Mon accompagnement est déjà perceptible à travers cette joueuse qui a été victime de viol et qui a eu un enfant qui porte d’ailleurs mon nom, je vis continuer de l’accompagner ainsi que tout ce qui viendra à nous. », Indique Karl Enow Ngachu, Directeur général de l’académie nationale de football(ANNAFOOT), et conseiller de GWES.
Myriam DJAMEGNE