Processus d’ Intégration sous régionale : le Cameroun et le Congo désormais unis par une route flambant neuve
L’inauguration et la mise en service des corridors Sangmelima-Ouesso, Mikok-Bikoula, Djoum-Mintom, Mintom-Lélé, Lélé-Ntam-Mbalam a eu lieu , le 22 décembre. Un évènement présidé par le Ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi, représentant personnel du Chef de L’État camerounais.
C’est un signe très fort que lancent les deux chefs d’État des pays frères et amis au sujet de leur volonté à promouvoir les libres échanges des biens et des personnes dans la sous région. Tout comme le corridor Tchad – Cameroun, celui entre la RCA et le Cameroun, c’est plus de 318 kilomètres de route construites et officiellement opérationnelles destinées à connecter plusieurs villes de la région du Sud-Cameroun, et le Congo de Denis Sassou Nguesso ainsi que l’amélioration des conditions de vies des populations riveraines. Il s’agit entre autre des chainons constitués des sections Sangmelima-Mekok-Bikoula 65km ; Bikoula-Djoum 35km ; Djoum-Mintom 98km; Mintom-Lélé 67.50km et Lélé-Ntam-Mbalam 53km.
Pour le préfet de la Sangha de Ouesso, Congo, Gilbert Mouamba-Mouamba « C’est un vœu qui se matérialise. Entend que citoyen Congolo-camerounais, j’en suis fier parce que, c’est un rêve qui devient une véritable réalité. Malgré que le contexte soit aussi difficile, ce vœu a été maintenu soutenu et a atteint ses objectifs. Ces grands chefs d’Etat sont à féliciter. C’est une première. Qui l’aurait cru… »
S’agissant des normes de la route, le Cameroun a convenu d’adopter les standards préconisés par la CEEAC en ce qui concerne les caractéristiques géométriques de la route avec une chaussée de 7,5 m et deux accotements de 2,0 m de chaque côté.
ce projet routier transfrontalier, au-delà de ses avantages dans le développement des échanges entre les deux pays, va contribuer au renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale, en permettant l’interconnexion entre le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et la République centrafricaine.
La consistance des aménagements connexes de ce projet comprenait entre autres, l’embellissement des entrées et l’aménagement des aires de stationnement au niveau de certains villages, l’aménagement des arrêts pour les transports en commun, l’aménagement des passages d’animaux à des endroits spécifiques, l’aménagement des infrastructures de sécurité au niveau des écoles, la construction des centres de santé et des points d’eau potable dans les villages riverains.
