Cameroun- Lutte contre la violence faites aux femmes : 16 jours pour faire entendre la voix des femmes
Cameroun- Lutte contre les violences faites aux femmes : 16 jours pour faire entendre la voix des femmes
La communauté internationale célèbre chaque 25 novembre, la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. À cette occasion, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa a présidée le lancement de la campagne <<16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes>>. C’était, le 25 novembre dernier, à Yaoundé, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement et partenaires internationaux parmi lesquels l’UNFPA.
Le Cameroun n’est toujours pas sorti monde dominé par des violences faites au femmes et aux jeunes filles
<< La violence contre les femmes et les jeunes filles est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde. Toutes les 11 minutes, une femme est battue et tuée par son partenaire ou un membre de sa famille(…)ces violences limitent plusieurs choses pour la femme et la jeune fille telle que sa participation dans toutes les sphères de la vie.>> sont là les mots qui ont ouverts le discours de Arlette Mvondo, la représentante de l’Onufemme. Ceci pour montrer à quel point cet acte est cruelle et même criminel. Elle a terminée son discours en rappelant le thème de cette année qui n’est nul autre que << tous unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence faite à l’égard des femmes et des jeunes filles>>.
D’après l’enquête démographique et de santé au Cameroun (EDSC-V), réalisée entre 2018 et 2019 par le gouvernement avec l’appui des partenaires internationaux, 13 % de Camerounaises ont été victimes de violences sexuelles à un moment de leur vie et 5 % au cours des 12 derniers mois. Au rang des victimes rapportées pendant la période étudiée, figurent 2 % de femmes ayant subi leur première violence sexuelle avant d’atteindre l’âge de 15 ans et 6 % de femmes avant I ‘âge exact de 18 ans.
Marie Thérèse Abena Ondoa, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille à son tour a salué la mobilisation des Nations unies « je salue ici l’action, mobiliser le système des Nations-Unies, sous le leadership de l’entité des Nations-Unis sur l’égalité de sexe et de l’autonomisation des femmes ONUFemme, mobiliser les organisations de la société civile et de défense des droits des femmes et mobiliser les pays partenaires, les établissements scolaires, les universités, le secteur privé, les clubs de sport, les associations et les individus pour le seul objectif lutter contre les violences basée sur le genre » Elle poursuit en demandant aux médias d’informer ces femmes et filles qui souffrent de ne pas se taire.
Les progrès
D’un autre côté, il y a des progrès réalisés parce qu’il existe déjà un cadre juridique, la loi pénale de 2016 qui sanctionne cette violence.
Selon L’UNFPA, l’un des partenaires de cette édition, elle pense que le thème de cette année permet de mobiliser le gouvernement sous le leadership du MINPROFF, mobiliser les systèmes des Nations-Unies, sous le leadership de l’entité des nations unies sur l’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes Onufemme et plusieurs autres secteurs qui aideront dans la lutte «il est plus que jamais prouvé que les violences faites à l’égard des femmes et des filles peuvent être évité si tous les acteurs travaillent ensemble et en synergie comme l’exhorte le thème national »souligne le fonctionnaire international.
Durant ces 16 jours, le gouvernement Camerounais, L’UNFPA, l’Onufemme mèneront des activités pour sensibiliter la femme et la jeune fille Camerounaise.
Paul POUNA
