Coopération Cameroun-FAO : Ce qui attend les deux institutions durant ces 05 prochaines années

Coopération Cameroun-FAO : Ce qui attend les deux institutions durant ces 05 prochaines années 1

Coopération Cameroun-FAO : Ce qui attend les deux institutions durant ces 05 prochaines années

Le cadre de programmation pays entre le Cameroun et la FAO est reconduit. Les documents ont été signés, le 22 avril dernier, à Yaoundé, entre le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural Gabriel Mbaerobe et le Représentant pays FAO.

Ce Cadre de Programmation Pays qui va durer 5 ans ( 2022-2026) vient remplacer le précédent ayant couvert la période 2019-2021. Période durant laquelle, on note une satisfaction des deux parties. Si tant est de rappeler que ce cadre fixe la stratégie et les objectifs en matière de coopération entre la FAO et le gouvernement du Cameroun. Pour le Représentant pays FAO, Athman Mravili « Ce cadre de Programmation fixe les orientations stratégiques voulues par notre organisation que je représente ici et le gouvernement. Fixe aussi les modalités opérationnelles et estime les besoins essentiels en cette période jusqu’en 2026 en terme de finance, en terme d’expertise technique et les différentes orientations et s’inspirant de la Stratégie Nationale de Développement 2030 qui encadre la vision du gouvernement du Cameroun. Donc le CPP va orienter la coopération de la FAO et le Cameroun en matière de développement rural, de la production agricole, de l’environnement et bien d’autres... »

De ce fait, durant ces 05 prochaines années, des défis sont énormes. Le nouveau cadre va s’arrimer aux priorités nationales dont la Stratégie Nationale de Développement ( SND) 2020-2030 et la Stratégie de Développement du Secteur Rural (SDSR/PNIA 2020-2030). La CPP 2022-2026 tient compte des priorités globales notamment le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2021-2025 ( UNSDCF), les Objectifs du Développement Durable ( ODD) et le Cadre Stratégique de la FAO pour la période 2022-2031 à travers d’adoption des « 4 meilleurs ». À ces repères, du processus de formulation du CPP, s’ajoute un environnement socio-politique relativement instable, qui pourrait inhiber les prévisions d’exécution harmonieuse des interventions projetées.
Avec une situation alimentaire et nutritionnelle fragile soit 10 % de la population en insécurité alimentaire ; des performances dans le secteur rural encore insuffisantes ( taux de croissance des productions végétales, animales, halieutiques en dessous de la demande 2,5 % ; importations alimentaires en hausse…), le CPP 2022-2026 vise 04 effets. Notamment d’ici 2026, impliquer d’avantage les jeunes, les femmes et les personnes socialement et économiquement vulnérables, à bénéficier de façon équitable d’opportunités accrues, dans une économie verte, diversifiée, résiliente et inclusive, créatrice d’emplois décents dans les secteurs productifs. Atteindre d’avantage des personnes, par tranche d’âge particulièrement les plus vulnérables, utilisent les services sociaux de base de qualité de façon équitable et durable pour réaliser leur potentiel humain et accroitre leur bien-être social et économique ; les parties prenantes contribuent activement à l’efficacité des politiques et la performance des institutions publiques au niveau national, régional et et communal ; les populations y compris les jeunes les femmes et les groupes socialement vulnérables, des différentes zones agro-écologiques vivent dans un environnement plus sain, gèrent de manière durable les ressources environnementales, y compris la biodiversité, sont plus résilientes aux chocs liés aux catastrophes et aux changements climatiques.
« La FAO est notre assistant technique en matière de développement de l’agriculture, en matière d’innovation et mise en place des innovations, en matière de résilience face aux effets néfastes des changements climatiques. Donc ce cadre programmatique 2022-2026 nous permettra non seulement d’atteindre, les ODD se la FAO, à savoir, lutte contre la famine, éradiquer la famine dans notre pays, mais aussi, renforcer la résilience de notre agriculture sans oublier le développement du capital humain et de gouvernance. Donc c’est un document complet qui nous permettra avec la vison de la FAO de transformer notre système agricole pour lui permettre de faire face aux défis de sécurité alimentaire. Ce document nous permettra donc de travailler dans un cadre serein. », confie le Ministre de l’agriculture et du développement rural Gabriel Mbaerobe.
Le document a été signé en présence du Ministre Camerounais de la Jeunesse et l’Éducation Civique, du Ministre des pêche et des industries animales ( MINEPIA ) en plus des haut cadres du MINADER.

Abena Jonas
Journaliste et web journaliste, directeur des publications du journal Afrikinfo.net, Température  Contact : 697608331 ( Whatsapp ) Email : [email protected] // [email protected]